Paradoxal, l’artiste l’est aussi dans son approche des sujets abordés. Et si les portraits tiennent une place de choix dans son répertoire, l’abstraction vient prendre toute sa place dans les rêveries qu’il finit par imprimer sur ses canevas.

Avec un trait d’union entre les deux qui tient en un mot : La couleur!

Et ce n’est point là la dernière de ses contradictions. Adepte du réel, de la matière, de la toile tissée de coton ou de lin, de la structure douce et opaque d’une peinture dont les effluves sont un lien entre la rêverie intérieure et contemplation de l’oeuvre, l’artiste est obstinément passionné de numérique.

L’écran tactile remplace alors la toile. Le stylet se substitue au pinceau. Mais le toucher demeure. Le contact se transforme, sans disparaître, dit-il alors. Il effectue sa mue, et le plaisir réapparait. Dans les couleurs. Dans la traduction des idées en images. Dans le partage!

Alors, ne vous étonnez pas de le voir un jour arpenter l’atelier, et un autre, s’adosser à un coussin avec son ipad pro, y virevolter son stylet, le sourcil fronceur, puis vous tendre enfin, le regard malicieux, une esquisse chatoyante qui ne demande qu’à sortir de son cadre numérique.

Et s’il fallait s’étonner d’avantage, vous le feriez en observant ses séries photographiques abordant d’autres thèmes qui lui tiennent à coeur, et qui rejoignent cet appel à la liberté auquel l’artiste cherche sans cesse à donner vie.

Alors gardez l’esprit grand ouvert, et laissez vous porter à votre propre liberté. Vous pourriez alors partager, quand bon vous semble, un bout de chemin avec l’artiste.